Street art et Hlm 52 résultats (7ms)

Le QPV Pompidou-Ravel, appelé « les Mignottes », à Migennes (89), comprend environ 350 logements. Au travers des engagements de Domanys pris avec les politiques de la vile et l'Anru, un bâtiment de 7 étages et 32 logements sera prochainement démoli pour laisser place à un jardin. Ses habitants ont une histoire, des souvenirs liés à ce quartier, aussi l'OPH a-t-il organisé un événement pour marquer cette disparition. L'idée : mettre en parallèle la vie d'un bâtiment et les déchets de la vie quotidienne et de la consommation et la gestion de ceux-ci.

L'OPH a fait appel à Patrice Ferrasse, artiste plasticien migennois, qui va se servir des encombrants abandonnés par les habitants pour construire son œuvre sur une façade de ce bâtiment. Les objets ont dû être préalablement préparés : vidés pour être allégés, dotés d'un système de fixation adapté à chaque article et peints par cinq personnes associées au projet. En tout, une soixantaine d'objets (table à repasser, aspirateur, machine à laver, cuisinière, réfrigérateur, four, écran, canapé, table et chaises...) ont été fixés jusqu'à 20 m de hauteur depuis une nacelle, sur le pignon repeint en bleu.

Cette œuvre contemporaine et éphémère s'inscrit dans le cadre d'une démarche plus globale intitulée A( r )tmosphère qui vise à intégrer une dimension visuelle, culturelle et artistique aux projets de réhabilitation de Domanys. Elle a pour but de favoriser le lien social, le mieux-vivre ensemble et mettre en valeur le quartier et ses habitants.

Le coût de l'œuvre IN/MEUBLES, qui a reçu le label « 40 ans de politique de la ville », est de 7000 €, financés par l'OPH et deux entreprises partenaires.

Extrait Article Actualités Habitat n° 1078  - 15 mai 2018.

En écho à une précédente fresque d'un artiste chilien, « El Sembrabor »(1), sur un immeuble de m2A Habitat(2) (ex Mulhouse Habitat), un mur pignon de douze étages dans le quartier des Coteaux, est le support d'une fresque « Même composition, même beauté », réalisée par un artiste madrilène, Dourone, alias Fabio Lopez(3), qui s'est installé durant deux semaines, à Mulhouse.

Cette fresque de Street Art s'inscrit après des travaux d'isolation thermique sur l'immeuble qui compte douze étages (coût 47 000 euros). Sur 38 mètres de hauteur et 460 m de surface, elle représente une femme avec une chevelure végétale dans les teintes bleues et orange et se veut une allégorie à la beauté de la nature. C'est le fruit d'un partenariat entre m2A Habitat et la ville, qui mène une réflexion globale et pluridisciplinaire sur les cultures urbaines. Est associée également la Galerie Orlinda Lavergne, qui accueille une exposition de l'artiste jusque fin mai.

Tout au long du processus qui a suscité beaucoup d'intérêt de la part des habitants, ces derniers ont été associés, à travers des rencontres et des ateliers autour des techniques de l'art urbain, avec la participation de la gardienne de l'immeuble. Lors de l'inauguration, le 20 avril, le président de l'office et adjoint au maire a expliqué pourquoi un organisme de logement social s'est lancé dans un tel projet : « Parce que l'art contribue au bien vivre et entraîne le débat. L'art suscite l'imaginaire et cette fresque va amener les habitants de quartier à rêver ».
Coût de la fresque : 30 000 euros financés à parts égales par l'office et la ville. Extrait Article Actualités Habitat n° 1057 - 30 mai 2017.

(1) El Sembrabor

(2) M2A pour Mulhouse Alsace Agglomération.

(3) Cette fresque est la 53e de l'artiste, rejoint en 2012 par Elodie Loll. Son travail est basé sur les valeurs humanistes de respect, liberté et diversité. C'est la plus haute fresque réalisée en France, deuxième dans le monde après Kiev.

Extrait   Article Actualités Habitat  n° 1014 - 15 juin 2015.

Pour cette fresque « El sembrador» (le semeur) réalisée sur le pignon d'un immeuble ancien réhabilité par Mulhouse Habitat, Inti, artiste chilien de notoriété internationale a repris un de ses personnages fétiches, le kusillo issu de la tradition des carnavals boliviens, qui délivre un message de partage. Il offre des fleurs de coton pour évoquer le passé industriel et textile florissant de la ville. Ornés de quelques vanités sur son chapeau et sa ceinture, le kusillo est doté d'une pelle de semeur et de ciseaux de tisserand.
Cette fresque est située à côté du plus grand marché de l'Est de la France et la palette de couleurs que l'on trouve sur les différents étals a influencé le travail de l'artiste. Cette œuvre s'inscrit dans une démarche de sensibilisation des publics à la création contemporaine, et plus spécifiquement à l'art urbain contemporain, et la promotion des artistes, conduite au niveau de la ville par l'association Epistrophe, et que l'Oph et la Ville ont sollicité pour le choix de l'artiste. Coût : 14 000 € financés par la Ville et l'OPH (14 000 €). 

Pas moins de 500 kilos de peinture, 75 pinceaux, 35 rouleaux de scotch, 200 m2 de calques ont été utilisés par l'artiste international Nicolas de Crécy pour faire naître une fresque murale de 460 mètres carrés dans la résidence des Etats-Unis, à Lyon. Petite sœur de la Tour Babel à l'entrée du boulevard des Etats-Unis, la fresque Babel a été conçue dans la continuité des œuvres du Musée urbain Tony Garnier, de la Cité de la Création. En effet, trois nouvelles fresques sur le thème des cités idéales doivent symboliser la porte d'entrée de ce futur espace culturel urbain dans le huitième arrondissement de Lyon.
Le groupe Alliade avait déjà choisi ce mode d'expression artistique en 2004 en faisant réaliser la fresque Babel, à l'occasion des cinquante ans de la CILL, pôle 1 % du généraliste de l'habitat. Cette fois, c'est au tour de sa filiale la Société lyonnaise pour l'habitat (SLPH), propriétaire et gestionnaire de la résidence Etats-Unis Nord, de renouveler le cadre de vie, à travers une œuvre urbaine.
Cette deuxième fresque s'inscrit dans la perspective de restructuration du quartier. L'embellissement des façades n'est qu'un prélude à la rénovation des deux cents logements de la résidence, qui doivent tous faire l'objet d'une réhabilitation lourde en 2006/2007. « Le but est de montrer symboliquement notre implication et notre action dans les opérations de renouvellement de l'habitat. Pour cela, nous souhaitons déployer toute l'imagination, l'innovation et la qualité nécessaires à ces grands projets », a indiqué Hervé Laurent, président du groupe Alliade et de la SLPH.
Car au-delà du travail d'esthétisme produit sur les murs, il s'agit d'entrer dans un processus plus large de concertation avec les locataires, en les incitant à participer à la valorisation de leur environnement. Ainsi, les habitants du quartier et le comité d'intérêt local ont participé au choix de ces projets, mais aussi plus largement aux échanges sur la rénovation des façades de leur résidence. La dernière fresque du triptyque verra le jour en 2006 dans le cadre de l'aménagement au sol de la place Mendès France. Extraiit  Article Actualités Habitat n° 803 - 15 novembre 2015.

Cette femme au regard bienveillant, copie d'une œuvre anonyme des collections permanentes du musée Girodet de Montargis (45) habille, depuis le 30 novembre 2018, le mur d'une résidence de Vallogis dans la ville, au cœur du quartier de la Pêcherie.

Ce collage, réalisé par Julien de Casabianca, en papier et recouvert de vernis, mesure huit mètres sur dix et disparaitra en fonction des conditions météorologiques.

De décembre à janvier, trois nouvelles œuvres seront installées par l'artiste, dont une autre sur un bâtiment appartenant à Vallogis et situé rue de l'Europe.

Extrait Article Acutalités Habitat n° 1092 du 15 janvier 2019

C'est finalement un des maîtres du street art Jérôme Mesnager , connu et reconnu pour ses « corps blancs », qui s'est vu confier par  l'association Le Ratrait, la réalisation d'une fresque pour animer le porche de 15 mètres de long et 6 mètres de haut d'une résidence sociale réalisée par Antin Résidences dans la rue du Retrait, à Paris XXe.

Extrait Article Actualités Habitat n° 1069 - 15 décembre 2017.

Extrait Article Actualités Habitat n° 1026 - 15 janvier 2016.

Les 612 m de locaux commerciaux, en pied d'immeuble de la résidence La Maourine, à Toulouse, à deux pas du métro Borderouge, ont été livrés bruts avec des façades provisoires. Habitat Toulouse a donc confié à l'association de grapheurs « Aéroson» la réalisation d'une fresque de 50 mètres en attendant que sept commerces ne soient créés. Une fresque qui évoque, par l'utilisation de lignes géographiques et de personnages poétiques et énigmatiques, l'aspect urbain du quartier, et laisse libre cours à l'imagination. Arch. : Espagno-Milani. 

Le photographe rochelais Martin Charpentier a fait du quartier de Villeneuve-les-Salines, son terrain de jeu en collant sur les murs du patrimoine, mis à sa disposition par l'OPH de la Communauté d'agglomération de La Rochelle, quelque 200 portraits d'habitants. Dans ce quartier prioritaire en cours de renouvellement urbain, cette opération s'est déroulée, en juin dernier, dans le cadre du projet par-ticipatif « J'habite ici », monté avec l'appui du Collectif des associations, où le photographe est en résidence.

Commerçants, sportifs, enfants, familles qui vivent sur le site ou y travaillent se sont prêtés au jeu de la photo, ont pris la pose choisissant la mise en scène de leur portrait et participant au collage.

Extrait  Article Actualités Habitat, n° 1082 - 15 juillet 2018. (Feuilletable pages 26/27)

Extrait Article Actualités Habitat n° 1056 - 15 mai 2017.

Du 19 avril au 24 mai, les artistes de la Cité Montmartre, petit bijou architectural créé en 1932 et géré par Paris Habitat, qui est encore aujourd'hui la plus grande cité d'artistes en Europe, exposent sur ses grilles, pour cette deuxième édition de l'exposition « Dessine-moi un espoir». Une vingtaine d'oeuvres, accompagnées d'un «QR code» et des contacts des artistes, permettent de se connecter au portfolio des artistes par Internet et de prendre contact avec chaque  auteur. Objectifs : ouvrir la cité sur la ville et ouvrir le dialogue avec les passants et les inviter à rejoindre l'exposition en apportant leurs contributions sur des panneaux restés vierges. Des artistes médiateurs seront là pour les accompagner un samedi sur deux et le mercredi à la demande des scolaires. Cinquante résidents de la Cité ont participé au projet organisé par l'association des locataires « Montmartre aux artistes ».
Paris Habitat participe au financement de l'exposition à hauteur de 3000 euros, dans le cadre de la commission d'appel à projets du plan de concertation locative, et met ponctuellement à la disposition des artistes un local à disposition,  pour qu'ils puissent stocker les oeuvres le temps de l'accrochage et du décrochage des panneaux.

Extrait Article Actualités Habitat  n° 1028 - 15 février 2016.

Dynacité a placé l'année 2016 sous le signe de la culture, en proposant un spectacle autour du thème du « Street Art » à ses collaborateurs et partenaires. Les Graffeurs de Lyon Bombing, les artistes de la compagnie des Quidams, le champion du monde de football freestyle Gautier Fayolle et les artistes de sauts urbains de l'École de Parkour de Lyon se sont succédés pour symboliser « Dynacité, créateur de culture ».

Ces animations font écho à un projet initié dans les quartiers. Depuis septembre, à Rillieux-la-Pape, Dynacité a transformé des appartements vides, voués à la démolition en 2017, en atelier d'artistes. Trois équipes d'artistes ont déjà investi les lieux : la Compagnie du Soulier Rouge (marionnettes), Ruby Jacob (arts plastiques et mémoire des tours), Léah Toitou (BD et fresque murale). Cette résidence d'artistes s'inscrit dans le projet global Horizons Croisés, porté par le Grand Projet de Ville. 

Extrait Article Actualités Habitat n° 1000 - 30 octobre 2014.

Pendant le mois de septembre 2014, à Nîmes, Un Toit pour Tous a laissé un immeuble voué à la démolition aux mains d'une soixantaine d'artistes de Street art. Rebaptisé la Casbah par les artistes, l'immeuble était la pièce maîtresse d'un parcours de huit sites dans le quartier Gambetta qui entrait dans le cadre de la troisième édition de « L'Expo de Ouf », montée par l'association Bullshit, en partenariat pour la première fois, avec le Toit pour Tous. Un quartier populaire dans lequel le bailleur compte 300 logements.
Neuf logements - 600 m au sol et autant de murs et de plafonds - ont servi de support à la créativité de graffeurs, plasticiens, illustrateurs, scénographes. Les artistes ont proposé une variation autour du thème : le cheval de 3. Et c'est la fresque d'un immense cheval bondissant réalisé par SismikAzot, couvrant toute la façade, qui accueillait les visiteurs. Il en coûtait 2 euros au profit de l'association, pour visiter l'immeuble, sauf pour les locataires d'un Toit pour Tous, sur présentation de leur quittance. 

En attendant la fin de la construction d'un de ses immeubles, la coopérative d'Hlm CIF a décidé d'offrir aux passants du boulevard Jules Verne, à Nantes, une découverte artistique en apposant, sur l'échafaudage, deux fresques monumentales, librement inspirées de l'histoire de la ville. Les fresques sont visibles par le plus grand nombre car la future résidence est située face au deuxième pôle multimodal de transports de Nantes et à proximité immédiate du périphérique nord.

Cette idée d'un musée à l'air libre est née de la rencontre entre le groupe CIF et ArchiExpoRama. Les deux artistes sont Adèle Guyodo, peintre en décor, trompe-l'œil contemporain et créatrice de matières murales et David Bertaud-Lombarteix (dit Bartex), multi-créateur, peintre, illustrateur, plasticien, scénographe...

À la livraison de l'immeuble, les fresques seront déplacées sur d'autres programmes en fin de construction.

Extrait Article Actualités Habitat n° 1067 - 15 novembre 2017.

Plus sur les fresques .. 

28 mètres de haut : c'est la taille de la fresque réalisée à la main par un seul homme : SAKEW. Elle représente une jeune femme en élévation, croisement entre le Petit Prince et une danseuse ! Elle a été réalisée dans le cadre d'une Réhabilitation totale d'un quartier et a été inaugurée comme point de lancement du chantier gigantesque « Tambour Major & Allende » par Epinal Habitat, en décembre 2017.

Extrait Article Actualités Habitat  n° 1036 - 15 juin 2016.

Fresque à La Rochelle. Dans le cadre du Springtime Delights Festival, l'Office de la communauté d'agglomération de La Rochelle a invité l'artiste muraliste italien «Vesod» à réaliser une fresque pérenne sur les murs d'une résidence universitaire du quartier des Minimes. Ce festival, porté par l'association «Monuments en Mouvement», a pour objet la valorisation des patrimoines. 

Réalisée en 2016, elle est le fruit d'une collaboration entre Epinal Habitat et BOVE (l'entreprise de peinture). Dans le cadre de la réhabilitation de la rue du professeur Roux à Epinal, l'entreprise BOVE, avec l'accord de Epinal Habitat a réalisé un team-building en laissant les employés créer et peindre eux-mêmes la fresque Nazaré, avec l'aide précieuse du graphiste Vosgien SAKEW. De leur recherches et leurs essais est apparue NAZARE (en écho de la plus grande vague Européenne). C'est une fresque qui se voulait éphémère, le temps de la rénovation. Mais les habitants ont décidé de garder l'œuvre.